Ou le chemin de
carton, car toute la partie mécanique est portée par les 2 tasseaux en
merisier qui constituent les bords du chemin proprement dit.
Une fois terminé, voilà à quoi ça ressemble
La flûte de pan
On économise le métal, et on gagne du poids. La
flûte de pan est tirée d'un tasseau en merisier de 16x16 mm, recouvert d'une bande en laiton de 1 mm collée à l'Araldite (avant de faire les trous of
course). Les perforations font 2.5
mm de diamètre, et la liaison à la boîte à soupapes s'effectue via les
mêmes tubes
laiton de 3-4 mm que sur les chambres de celle-ci.
La tite flûte de pan dessus et dessous
Les rouleaux
Tous construits de la même manière : Un rondin en hêtre sur un axe de 6 mm. Passage
au tour, et comme le diamètre n'était pas assez
important, j'ai ajouté du tube IRO par-dessus. Diamètre final 20 mm. Le rouleau d'entrainement est
garni d'un morceau de chambre à air comme d'hab, et tourne sur des roulements à
bille de 18 mm, qui proviennent des disques musicaux d'un
orgue Hammond ! (Merci Jean).

Les rouleaux presseurs sur leurs paliers
Remarque : Le rouleau presseur lisse n'a
absolument pas besoin d'être recouvert de caoutchouc. C'est parfois même un
handicap pour que le carton aille droit. Ici c'est un rouleau
d'entrainement raté qui a été recyclé en presseur (axe coupé trop court).
Si le caoutchouc gène, je l'enlèverai.
Le presseur
C'est une simple boîte en planchettes de merisier. Les paliers sont en résine avec des bagues
en bronze rapportées.
La charnière est un peu
inhabituelle, de manière à pouvoir escamoter complètement le presseur, et faciliter la
mise en place des cartons.
Le verrouillage en position rabattue s'effectue à l'aide d'une lame d'inox et
un téton.

Le presseur, dessus et dessous

La charnière. Vis de fixation + picot pour que
ça ne bouge pas
Remarque : Ce genre de charnière fait que
le presseur chasse le carton contre le bord de référence quand on l'abaisse.
Ca ne pose aucun pb en début de morceau, puisque l'amorce ne comporte pas de
perforation, et c'est même excellent car le carton est naturellement
plaqué contre le côté qu'il faut. En revanche si l'opération se fait en
cours de jeu, il faut veiller à ce qu'à cet endroit, il n'y ait pas de
perforation sur le La des basses d'un carton noté en 29 notes, car le
bord du rouleau peut accrocher la perforation et déchirer le carton.
En 27 notes, le premier trou est plus loin, et à priori le pb ne se pose pas si
on maintient le carton à plat pendant qu'on rabat le presseur. Mais ça dépend
tout de même de l'épaisseur du carton.
Renvoi
Pour faire compact, le mouvement du vilbrequin est renvoyé sur un axe
intermédiaire au moyen de 3 engrenages. Le lamage dans le flanc pour le passage
du maneton est détouré à la scie cloche (attention à la profondeur !) et
évidé tranquillement ensuite au ciseau à bois.

L'arbre de renvoi avec ses 3 engrenages
Paliers
Les paliers de vilbrequin sont en chêne et ceux de l'axe de renvoi sont des
bagues en bronze rapportées. Une petite plaque d'aluminium fixée sous les
paliers de vilbrequin, maintient l'équerrage.

Paliers de vilbrequin et d'axe de renvoi
Manivelle
Même fabrication que celle du 29 à anches. La longueur du bras est ici de
150 mm. L'assemblages bras-douille est vissé, puis soudé par l'intérieur de
la douille, avec de la soudure électronique.
Pas de vernis pour protéger le laiton car il finit par s'écailler. Je tente de
la graisse au silicone bien essuyée. Apparemment ça marche.

La manivelle : laiton - merisier
Entraînement
Sur les premières photos, l'entraînement était effectué par une chaînette.
C'est sympa à mettre en oeuvre (on met facilement la chaîne à la longueur que
l'on veut), mais un peu bruyant, et pas très doux
dans la manivelle, surtout quand les roues ont été taillées à la main et qu'elles ne sont pas assez
précises.
Donc repli sur une valeur sûre : Une courroie crantée (Selectronic). Coup de bol, l'entre-axes existant
amène une longueur de courroie standard de 200
mm pourvu que l'on monte des poulies de 10
et 14 dents respectivement.

C'est serré, mais ça passe !
Assemblage
Pour des raisons esthétiques, aucune vis ne sera visible à l'extérieur. Tout
est collé côté manivelle, et vissé côté opposé pour permettre le démontage. Les entretoises
d'extrémité comportent des entailles qui permettent de fixer le bloc
mécanique dans le coffret, au moyen d'écrous sur des vis inamovibles, dont les têtes
sont collées à l'Araldite sous le placage des côtés.

Les 2 flancs du bloc mécanique
La construction est maintenant
techniquement terminée.
Reste à faire quelques finitions et le montage définitif